Les crises d'angoisse en France
6/5/20252 min read


Crises d’angoisse en France : combien de personnes concernées et qui sont-elles ?
Les crises d’angoisse, aussi appelées attaques de panique, touchent un nombre croissant de Français. Ces épisodes intenses de peur ou de malaise peuvent survenir de manière soudaine, souvent sans cause apparente immédiate, et s’accompagnent de symptômes physiques et psychiques très perturbants. Mais combien de personnes sont réellement concernées ? Et qui sont-elles ?
Une prévalence inquiétante
Selon l’Inserm et Santé Publique France, environ 15 à 20% des Français déclarent avoir vécu au moins une crise d’angoisse au cours de leur vie. Plus alarmant encore, près de 7% de la population souffrirait d’un trouble panique, c’est-à-dire d’attaques récurrentes et imprévisibles pouvant altérer fortement la qualité de vie.
Une tendance en hausse
Les données les plus récentes montrent une augmentation des troubles anxieux ces dernières années, en particulier depuis la pandémie de COVID-19, les crises économiques et les tensions sociales. L'incertitude permanente est un facteur d'aggravation reconnu de l'anxiété.
Qui sont les plus touchés ?
1. Les femmes
Les femmes sont deux fois plus susceptibles de souffrir de crises d’angoisse que les hommes. Les causes sont multiples : hormonales, psychologiques, mais aussi liées à des facteurs sociaux (charge mentale, violences, inégalités, etc.).
2. Les jeunes adultes
Les personnes âgées de 18 à 35 ans sont particulièrement exposées. Cette tranche d’âge vit souvent des périodes de transition intenses (études, entrée dans la vie professionnelle, précarité, isolement, etc.).
3. Les personnes urbaines
Les habitants des grandes villes sont statistiquement plus concernés, notamment en raison du stress environnemental, du bruit, du rythme de vie effréné et parfois de l’isolement social malgré la densité de population.
4. Les personnes ayant des antécédents familiaux ou personnels
Un terrain anxieux est souvent observé chez les personnes ayant des antécédents familiaux de troubles psychiatriques ou ayant vécu des événements traumatiques (violences, deuil, accidents, etc.).
5. Les populations précaires
Le stress financier, le chômage ou l’instabilité professionnelle augmentent significativement le risque de crises d’angoisse. Le sentiment d’insécurité, au sens large, est un déclencheur puissant.
Conclusion
Les crises d’angoisse ne touchent pas une population homogène : elles traversent les âges, les milieux sociaux et les genres, bien qu'elles affectent davantage certains groupes à risque. Face à cette réalité, l’enjeu de sensibilisation et de prise en charge devient prioritaire, notamment pour prévenir la chronicisation de ces troubles.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui de nombreuses stratégies thérapeutiques et outils pour aider les personnes à retrouver une meilleure stabilité émotionnelle.